Formation professionnelle : le moteur incontournable de l’employabilité en 2025
- maeicatillon
 - 21 juin
 - 2 min de lecture
 
Conjoncture : pourquoi 2025 change la donne
Sous la pression simultanée de l’IA générative, de la transition verte et d’un marché du travail en recomposition, le volume et la nature des emplois évoluent à grande vitesse. Le World Economic Forum prévoit la création nette de 78 millions d’emplois sur la prochaine décennie, soit 14 % de l’emploi mondial, après compensation des 92 millions de postes amenés à disparaître. Parallèlement, la Commission européenne investit 1,3 milliard € (2025-2027) pour accélérer l’IA, la cybersécurité et surtout les compétences numériques. Pourtant, près de 45 % des Européens (16-74 ans) ne possèdent toujours pas les bases digitales.
Chiffres-clé : pénuries et opportunités
En France, 18,1 millions d’ouvertures de postes sont attendues d’ici fin 2025 ; 55 % seront des fonctions hautement qualifiées et non routinières
Les employeurs estiment que 39 % des compétences‐cœur changeront d’ici 2030.
Les domaines les plus recherchés : IA & big data, cybersécurité, pensée analytique, créativité et résilience.
Formation professionnelle : réponse stratégique
Les programmes ciblés (IA, certifications RS, VAE...) permettent de réaligner un salarié en 3 à 6 mois sur les compétences pénuriques, là où un cursus académique classique exige plusieurs années.
Accélérateur de mobilité interne. Les entreprises qui investissent > 1,5 % de leur masse salariale en up-/reskilling voient leur taux de rotation volontaire chuter de 12 points (moyenne Observatoire de la Formation, 2024).

Certifications : monnaies d’échange sur le marché du travail
CPF, RS & blocs de compétences RNCP : lisibilité immédiate pour les recruteurs, financement facilité pour les salariés.
Labels sectoriels (Green Skills, Cyber Essentials, Prompt Engineer) : différenciation sur des niches en forte croissance.
Conclusion : l’urgence d’investir dans l’apprentissage continu
En 2025, ne pas se former revient à sortir du jeu : la vitesse de rotation des compétences excède désormais cinq ans. À l’inverse, ceux qui misent sur une formation professionnelle adossée à une certification crédible sécurisent leur trajectoire, rassurent les employeurs et captent les nouvelles opportunités créées par l’IA et la transition verte. Les budgets publics et privés sont au rendez-vous ; il reste à les mobiliser avant que le déficit de compétences ne devienne, pour chacun, un frein définitif à l’employabilité.
Prochain pas : identifiez un besoin métier concret, choisissez une formation certifiante éligible au CPF et planifiez votre montée en compétence dans les trois prochains mois.



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